Un vélo confortable pour la longue distance et l’ultra cyclisme
Passer entre 8h et parfois plus de 20h par jour sur son vélo ne s’improvise pas. Mise à part la préparation physique, un vélo avec des prolongateurs semble être un incontournable pour ce genre d’épreuve, quel que soit l’objectif visé.

Le confort d’un vélo est intimement lié à la position occupé par le cycliste sur son vélo. Ici on se concentre sur la position d’appui des mains (et des coudes) en considérant les autres paramètres réglés de façon optimale (hauteur et recul de selle, position des cales, choix de la selle…)
En ergonomie, il est coutume de dire que « la meilleure position possible est quand on peut en changer ». Autrement dit, il faut pouvoir changer régulièrement de position afin de ne pas créer de tensions, douleurs et autres troubles musculo-squelettique sur le long terme.
Sur un vélo de route, on observe généralement 3 positions possibles des mains sur le guidon : en haut, en bas et enfin sur les manettes. L’idée des prolongateurs est de venir en rajouter une pour offrir encore plus de liberté dans le choix de la position.
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Les prolongateurs standards
Les triathlètes utilisent les prolongateurs en premier lieu pour améliorer l’aérodynamisme sur le vélo tout en étant prêt à faire des concessions sur le confort. En longue distance et en ultra-cyclisme, c’est avant tout la recherche de confort qui motive l’usage des prolongateurs.
Un guidon de vélo équipé pour ce genre d’épreuves est souvent encombré par au moins quelques-uns des éléments suivants : éclairage avant, téléphone, 1 ou 2 GPS, câble USB, sacoche…
Trouver les bons réglages des prolongateurs tout en arrivant à intégrer au mieux tout l’équipement nécessaire à ce genre d’épreuve n’est pas toujours facile. Il existe plusieurs accessoires sur le marché (rehausses, attaches sur pivot de fourche…) pour arriver au résultat espéré, quand on a la chance de pouvoir y arriver.
Mais la combinaison de ces divers accessoires pour arriver au bon compromis se fait souvent au détriment du poids, de l’esthétique et parfois même de l’usage. On vous l’accorde, le critère esthétique peut ne pas être perçu par tout le monde comme important dans ce genre d’exercice. Ceci étant dit, il est toujours plus agréable d’avoir un ensemble qui soit beau en plus d’être léger et fonctionnel.
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Les prolongateurs sur-mesure
A partir du constat qu’il n’est pas toujours simple de trouver le compromis idéal pour son poste de pilotage, chez Aloueta Cycles, nous avons décidé de proposer la fabrication de prolongateurs sur-mesure en acier.
L’acier associé à une conception légère offre un maintien ferme des reposes coudes et une petite flexibilité des prolongateurs bien appréciable lorsque le revêtement de la route se dégrade.
La conception sur mesure permet de mieux maîtriser où seront fixés les équipements tels que GPS, éclairage, sacoche… indispensables à la longue distance et à l’ultra-cyclisme. L’objectif : avoir un poste de pilotage qui soit confortable, bien organisé et facile d’utilisation.
La fabrication sur-mesure offre aussi la possibilité de répondre à des contraintes spécifiques comme par exemple celles liées au transport de son vélo en proposant des extrémités de prolongateurs amovibles.
Le choix d’intégrer les prolongateurs à la potence présente un double intérêt.
Le premier est le gain de poids évident car on supprime tous les éléments de fixations habituellement utilisés en les remplaçant par 2 tubes qui positionnent les reposes coude directement à la bonne position. L’ensemble potence plus prolongateurs visible en photo pèse environ 600 grammes. A titre de comparaison, des prolongateurs en aluminium pèsent à eux seuls autour de 550 grammes en moyenne sans les rehausses (ni la potence).
Le deuxième intérêt d’une pièce monobloc est que l’on n’est plus tributaire de la largeur centrale du guidon où sont habituellement fixés les prolongateurs. Le guidon peut alors prendre toutes les formes possibles (VTT droit ou relevé, route profilé…) et les reposes coudes peuvent être positionnés sans limites de largeur.
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La contrepartie du sur-mesure
La contrepartie des prolongateurs sur-mesure est de devoir déterminer la bonne position en amont de la fabrication car la marge de réglage est ensuite réduite comparé à des solutions standards. C’est pourquoi nous proposons un RDV de prises de cotes sur notre vélo réglable qui permet de tester et trouver la bonne position sur la base des réglages de votre vélo actuel.
Si vous êtes déjà satisfait de la position de vos prolongateurs actuels, une notice pourra vous être envoyée afin que vous puissiez relever les cotes vous-même.
Les prolongateurs sur-mesure visibles en photo ont été mis à rudes épreuves par Julien de chez Aloueta Cycles. Il termine respectivement 3ième et 4ième de la Three Peaks Bike Race 2022 et de la Trans Pyrenees Race 2022.
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Petit bonus historique sur la longue distance et l’ultra cyclisme
Ces deux disciplines, qui ont des noms différents mais qui sont en réalités très similaires, sont en fait beaucoup plus anciennes que l’on ne le croit. En effet, la pratique de l’ultra cyclisme ne date pas d’hier mais plutôt de la fin du 19ième siècle. Les courses Bordeaux-Paris (560km) et Paris-Brest-Paris (1200km) ont toutes les deux eu lieu pour la première fois en 1891 et étaient réservées aux professionnels.
Les étapes parcourues par les coureurs des premiers Tour de France étaient également rarement inférieures à 250km et souvent supérieures à 400km.
D’une certaine manière, on peut dire que les coureurs des premiers tours de France étaient des ultra-cyclistes même si ce terme n’existait pas encore en 1903, année du premier tour.
Inutile de préciser que le matériel a beaucoup évolué depuis les années 1890. Ce qu’accomplissaient les coureurs avec l’équipement de l’époque était tout simplement incroyable !
L’origine de la longue distance peut être reliée à la création des brevets d’Audax aujourd’hui appelés Brevets Randonneurs Mondiaux (BRM). Cette pratique se différencie essentiellement de l’ultra cyclisme par l’absence de classement.
Les premiers brevets d’Audax sont créés en 1904 par Henri Desgranges, directeur du journal L’Auto à l’origine du Tour de France. L’organisation des brevets est ensuite confiée à l’Audax Club Parisien qui créera par la suite des brevets de 300, 400, 600 et 1000 en plus des 200 déjà existants. Le club organisera ensuite le célèbre Paris Brest Paris Randonneurs en 1931 qui existe toujours aujourd’hui.
On s’aperçoit que les courses d’ultra cyclisme d’aujourd’hui font échos aux premières courses cyclistes professionnelles. Dans les 2 cas, les coureurs roulent en toute autonomie de jour comme de nuit et sans assistance.