1. Quel budget consacrer pour mes roues ?
Avec le cadre, les roues font parties des quelques éléments qui jouent un rôle essentiel sur le comportement de votre vélo. Des roues inadaptées ou de mauvaise qualité plomberont inévitablement les performances de votre vélo même si celui-ci est doté d’un très bon cadre. Cependant, plusieurs grandes marques de vélo réalisent des économies sur les roues en préférant vous offrir une transmission de gamme supérieure aux bénéfices pourtant bien moindres. C’est d’ailleurs peut-être l’une des raisons pour lesquelles vous envisager d’acheter de nouvelles roues pour votre monture. Alors quel budget minimum devriez-vous y consacrer ?
Chez Aloueta Cycles, nous estimons que pour acquérir une paire de roues fiable et aux performances tout à fait correctes, un budget d’environ 550€ est suffisant. Au-delà, vous accéderez à des roues plus sophistiquées aux performances accrues.
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2. Quel type de frein j’utilise ?
Si le changement de vos roues est motivé par le passage sur des freins à disque, vérifiez que la fourche et le cadre de votre vélo présentent les fixations adéquates. La majorité des vélos sont conçus pour un seul type de frein. Alors il y a de grandes chances pour que vous soyez contraint de rester sur le même type de frein pour vos prochaines roues.
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3. Quelle largeur de jante choisir pour ma pratique ?
Les fabricants de roues proposent plusieurs largeurs internes de jantes selon la pratique à laquelle elles se destinent. La largeur interne de la jante est directement liée à la largeur de pneus qu’elle peut accepter. Cette largeur de pneu, autrement dit la section (25 mm, 28 mm, …), est fortement rattachée à votre pratique. Alors voici un rapide tour d’horizon des dimensions les plus communes :
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Pour la route : pneu de 25 à 32 mm —> largeur interne de jante jusqu’à environ 22 mm
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Pour le gravel : pneu de 32 à 50 mm —> largeur interne située entre 22 et 25 mm
- Pour le VTT : pneu jusqu’à 2,5 pouces —> largeur interne souvent comprise entre 25 et 30 mm
Une largeur de jante associée à une section de pneu inadaptée perturberont le comportement de votre vélo. Si un pneu est trop large, il se déformera excessivement et vous risquerez de l’abîmer sur de gros chocs. Un pneu trop mince risquera de déjanter plus facilement et absorbera moins bien les aspérités du terrain.
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4. Quel montage de pneus favoriser ?
En montage tubeless, l’absence de chambre à air favorise la déformation du pneu pour un confort et une adhérence renforcés. En dépit de la difficulté de montage de certains pneus tubeless, nous pouvons que vous recommander l’utilisation de roues acceptant ce type de pneus. Aujourd’hui largement adopté par les fabricants de roue, il serait dommage de se priver des bénéfices d’un montage de pneus en tubeless.
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5. Quelle hauteur de jante choisir ?
En vélo de route ou en gravel, le profil de vos sorties habituelles (plat, vallonné ou montagne) va vous aiguiller sur la hauteur de jante à privilégier.
Plus une jante sera haute, moins sa traînée dans l’air sera importante et plus vous économiserez d’énergie. Sachez que ce gain d’énergie est très peu perceptible en-dessous de 30 km/h. Les jantes à profil haut, à partir de 35 mm, sont donc à privilégier sur des parcours plats ou vallonnés. Exprimant tout leur potentiel uniquement à hautes vitesse, ces roues se destinent plutôt aux compétiteurs ou aux aficionados de la vitesse.
En montagne où la vitesse moyenne chute, des jantes de plus de 35 mm de haut n’auront que très peu d’intérêts sauf si elles sont légères. Dans les montées, c’est la légèreté des roues qui prime sur l’aérodynamisme. L’alliance des deux, comme sur certaines roues haut de gamme, offre une polyvalence incroyable.
Mais si comme beaucoup d’entre nous, votre budget n’est pas extensible et que les vitesses moyennes de vos sorties n’excèdent que très rarement les 30 km/h, des roues avec des hauteurs de jantes jusqu’à 35 mm seront amplement suffisantes et vous permettront de passer partout.
En VTT les différences de hauteur de jantes sont nettement moins marquées qu’en vélo de route ou en gravel. Sachez seulement que les jantes les plus hautes auront tendance à être moins confortables mais plus résistantes et inversement pour les jantes les plus basses. A vous de trouvez le bon compromis !
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6. Quels matériaux choisir pour mes roues ?
Ici on parle des matériaux utilisés pour les jantes car la majorité des roues sont composées de moyeux en aluminium et de rayons en acier.
Si votre choix se porte sur des jantes de plus de 35 mm de haut, il y a de très grandes chances pour que celles-ci soient en carbone. Des jantes en aluminium de cette hauteur seraient trop lourdes. Pour des jantes de hauteurs inférieures, vous aurez le choix entre l’aluminium et le carbone.
Contrairement à certaines idées reçues, les jantes en carbone ne sont pas moins résistantes que celles en aluminium puisque celles-ci sont mêmes utilisées en VTT de descente. La résistance ne devrait donc pas être un frein à l’achat de jantes en carbone.
Par dessus tout, c’est votre budget qui va dicter le choix entre carbone ou aluminium pour vos jantes. Des roues équipées de jantes en carbone, généralement plus rigides latéralement, rendront votre vélo plus dynamique. Néanmoins, il vous faudra déboursez un minimum d’environ 1 500€ pour une bonne paire en carbone.
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7. Quel système d’engagement de roue libre privilégier ?
De quoi parlons-nous ici ? Du système qui transfert la puissance de pédalage de la cassette à la roue. C’est le bruit spécifique émit par la roue libre lorsque vous roulez sans pédaler. Il provient du frottement des cliquets sur une couronne dentée ou de celui de 2 couronnes dentées positionnées en face à face. Nous venons d’exposer les 2 types de roue libre les plus répandus : à cliquets ou à couronnes dentées. Ce dernier est aussi appelé Ratchet System chez Dt Swiss (visible ci-dessous) ou encore Instant Drive 360 chez Mavic.
Le système à couronnes dentées est souvent perçu comme plus fiable et plus durable car toutes les dents sont sollicitées lors du pédalage. Sur le second système, seuls les cliquets (3 à 6 selon les marques) en prise avec la couronne dentée transmettent l’effort de pédalage. Malgré tout, il est possible de trouver d’excellents moyeux qui utilisent l’une ou l’autre des 2 solutions. La fiabilité et la durée de vie de la roue libre dépend avant tout de la qualité de fabrication mise en œuvre.
Le constat de notre expérience avec les moyeux à cliquets nous pousse cependant à favoriser les moyeux à couronnes dentées.
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8. Quel angle d’engagement de roue libre pour ma pratique ?
Plus l’angle d’engagement est petit, moins vous devez tourner votre pédalier pour engager la roue libre et commencer à rouler. L’angle d’engagement est obtenu en divisant 360° (rotation complète) par le nombre de dents qu’utilise le système d’engagement de roue libre (info normalement disponible chez les fabricants). Le calcul s’applique à tous les systèmes d’engagement de roue libre peu importe la solution utilisée (cf question précédente).
Pour le VTT et les disciplines techniques, où la réactivité du coup de pédale est essentielle, il faut privilégier un angle d’engagement inférieur ou égal à 10 degrés (qui correspond à 36 dents => 360°/36 = 10°). Concernant les disciplines sur route ou peu techniques, l’angle d’engagement ne sera pas un élément décisif pour choisir vos roues.
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9. Quel corps de roue libre pour ma roue arrière ?
Le corps de roue libre est l’interface sur laquelle vient se fixer la cassette. Dans la plupart des cas, les corps de roue libre sont interchangeables pour permettre la monte de cassettes différentes sur une même roue. Son choix est dicté par la marque de votre transmission, le nombre de vitesses, la marque de votre roue (plus précisément de votre moyeu arrière), le type d’engagement utilisé (avec ou sans cliquets) et éventuellement l’entraxe de votre roue arrière.
Étant donné la multitude de configurations possibles, nous vous proposons de prendre un exemple pour vous montrer la démarche à suivre.
Admettons que votre roue arrière actuelle est une Mavic munie d’un moyeu doté du système d’engagement Instant Drive 360 de la marque (cf question 7). Utilisant aujourd’hui une transmission Sram 12 vitesses, vous souhaitez passer sur une transmission Campagnolo Ekar à 13 vitesses. Pas le choix, il faut passer du standard XDR de chez Sram (conçu pour les cassettes Sram 11 ou 12 vitesses) au standard N3W de chez Campagnolo (conçu pour les cassettes Campagnolo 13 vitesses et 10, 11 ou 12 vitesses au moyen de l’adaptateur AC21-N3W).
Quelque soit le standard utilisé (Sram XDR, Campagnolo N3W, Shimano micro spline, autres …), il est obligatoire d’acheter un corps de roue libre de la même marque que votre moyeu arrière sous peine d’incompatibilité entre les deux.
Alors pour notre exemple, ne choisissez pas un corps de roue libre fabriqué par Campagnolo car ceux-ci sont conçus uniquement pour les roues Campagnolo. Vous devez plutôt choisir un corps de roue libre au standard Campagnolo N3W fabriqué par Mavic et conçu pour le système d’engagement Instant Drive 360.
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10. Quels entraxes de roues sont présents sur mon vélo ?
L’entraxe est la distance qui sépare les 2 pattes de roue du cadre pour la roue arrière et de celles de la fourche pour la roue avant. Lié à la pratique, l’entraxe sera d’autant plus grand à mesure que celle-ci est engagée. Cela permet un rayonnage moins vertical pour accentuer la rigidité latérale de la roue particulièrement bénéfique comme lors de virages enchaînés à vive allure.
Du cross-country à l’enduro, l’entraxe de la roue arrière mesure très souvent 148 mm et celui de la roue avant 110 mm. Ces dimensions de 148 et 110 mm sont également appelées Boost. En descente, la roue arrière présente souvent un entraxe de 157 mm.
Sur les vélos de route et de gravel utilisant des freins à disques, l’entraxe à l’arrière mesure généralement 142 mm et 100 mm à l’avant. Sans freins à disque, l’entraxe à l’avant reste identique alors qu’à l’arrière il est souvent réduit à 130 mm sur les vélos de route et à 135 mm sur les VTT.
En plus de vérifier l’entraxe avant de changer de roue, il convient de faire attention au type d’axe : traversant ou rapide. De manière générale et pour plus de rigidité, tous les vélos qui utilisent des freins à disque présentent des axes traversants de diamètres 12 mm à l’arrière et de 12 ou 15 mm à l’avant (voir 20 mm). Les vélos sans freins à disques sont souvent équipés d’axes rapides de diamètres 9 mm (aussi appelés 10 mm).
Les fabricants de roue proposent plusieurs types d’adaptateurs qui vous permettent de passer d’un entraxe à l’autre, voir d’un type d’axe à un autre. Vérifiez bien l’existence des adaptateurs dont avez besoin car toutes les adaptations ne sont malheureusement pas possibles.
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11. Quelle fixation de disque choisir ?
Aujourd’hui il existe 2 standards de fixation de disque : le 6 trous et le centerlock. Sur le premier dont l’usage est bien répandu en VTT, le disque est tenu par 6 vis. Sur le second qui est majoritairement utilisé en dehors du VTT, le disque est glissé sur le moyeu grâce à une interface cannelée avant d’être verrouillé par un écrou central.
Sachez que là aussi il existe des adaptateurs d’un standard à l’autre quelque soit la conversion souhaitée.
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12. Avez-vous pensez au montage de roues sur-mesure ?
Si malgré tous vos efforts vous ne trouvez pas votre bonheur parmi les roues du commerce, sachez que le montage de roues sur-mesure existe. Chez Aloueta Cycles, sur certaines de nos réalisations qui le nécessitent, nous poussons notre démarche sur-mesure jusqu’au montage des roues afin de toujours mieux vous satisfaire. Ce service est également ouvert à toutes celles et ceux qui souhaitent s’offrir une belle paire de roue sans acheter un Aloueta, alors n’hésitez pas à nous contacter.
